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Une conférence de presse qu'a donné Barack Obama ce matin était particulièrement attendue.
Celui-ci promettait de revenir sur la question du camp de Guantanamo.
Pour rappel, le camp de Guantanamo est une prison très-haute sécurité, abritant les plus dangereux terroristes du globe . Parmi ses plus célèbres prisonniers , citons Khaled Cheick Muhammed. Celui-ci est emprisonné à vie pour ne pas avoir déclaré les revenus de sa société de production Al-Qaïda, dans le cadre d'un film avorté de Michael Bay dont les rushs sont abondamment commentés par la presse et internet depuis une douzaine d'années.
Une vieille promesse de campagne
La fermeture de Guantanamo était parmis les promesses du premier mandat du président. Ce nouvel ajournement peut être vu comme manière de flatter un électorat conservateur, qui s'estime déjà bien tolérant que l'on détienne de tels criminels en vie au frais de l'Etat. Le président des Etats-Unis a donc préféré faire face à un problème plus d'actualité. Ces dernières années, deux autres centres de détention ont attiré l'attention d'ONG quant à leurs conditions de vie:
- Le pénitencier des Dalton est pointé du doigt pour mauvaise gestion et son laxisme ne faisant qu'aggraver la tension entre prisonniers. "Pour bien faire, on devrait presque les laisser s'évader une bonne fois pour toutes, ça évitera que Joe Dalton manque une énième rupture d'anévrisme", commente amèrement le mystérieux Lucky Luke, justicier en free-lance usé de tant de cavales.
- Le personnel de l'asile d'Arkham hausse également le ton. L'établissement est tombé dans un état de décrépitude avancée, faute de crédits de l'Etat. Il abrite pourtant quelques uns des psychopathes les plus dangereux du monde, comme le Joker, Poison Ivy ou encore Cyril Hanouna. Un psychiatre qui souhaite garder l'anonymat s'est confié à nous: "On a déjà un médecin qui a finit de l'autre côté du parloir. Il leur faut quoi pour comprendre notre douleur? Que Ben Affleck devienne vraiment Batman? De toutes façons, avec toutes les évasions qu'on subit (pas moins de 26 le mois dernier, NDLR), c'est comme si tous ces gens étaient déjà libres."
Barack Obama a déclaré faire pour ces établissements "tout ce qui est en mon pouvoir, c'est à dire pas grand chose à cause de ces fucking républicains". M. Obama, à force de consensus, se retrouve doncface à un triple problème. Un débat qui nous dépasse un peu en France, où l'on s'est arrêté à Guy Georges.